C’est con de mourir un 1er septembre
Et en plus un dimanche.
Et aussi, c’est con de mourir si jeune
Et avant ses parents
C’est con de mourir tout court
Mais c’est ainsi
Je crois qu’on n’a pas trop le choix
Si j’ai bien compris.
Il avait 50 ans, il se prénommait Frédéric dit Frédo, il était l’aîné de mes cousins.
Il eut une vie heurtée
Et c’est ainsi qu’il l’a terminée.
Plus tôt dans la journée, hier,
ignorant tout de ce dramatique accident,
je me trouvais en voiture quand j’ai aperçu au-dessus de ma tête une plume aussitôt disparue
je cru avoir rêvé jusqu’à ce que je vois une perruche quitter le toit de ma voiture, frôler ma vitre et s’envoler.
Je me souviens qu’interloquée, j’ai pensé qu’il allait se passer quelque chose dans la journée. En effet, on dit que les oiseaux sont des messagers…
Mais un oiseau aussi vert tropical, vigoureux et zelé ne pouvait à mon sens que laisser présager un événement heureux.
Faut que je revois mon ornithomancie.
Frédo, ce brin est pour toi, puisse t- il par la magie des mots et les ailes des oiseaux t’accompagner.
J’aurais aimé y voir une colombe, qui puisse lui apporter la paix qu’il n’avait pas trouvé jusqu’ici.
Au revoir mon cousin, prends soin de mémère, je prendrai soin des cousins.
Tes mots sont si touchants toujours paix en son âme