Le premier jour du reste de ma vie

Les mots de cette chanson maintes fois écoutée mais pas entendue sont aujourd’hui venus faire mouche.

C’est particulier les transitions, comme le temps qui s’allonge… on en perçoit parfois  le  mouvement, voire une évolution, mais il serait bien difficile de préciser quand cela a commencé à changer ni véritablement comment. Difficile de déterminer sa position exacte, en orbite.

Ça opère comme un mystère.

Un mouvement lent, inconscient, sous-jacent.

Duquel surgissent parfois des petits signes qui font repaire,  ces brigands.

Aujourd’hui comme le premier jour du reste de ma vie. Voilà ce qui s’est imposé, alors que je conduisais pour me rendre à une séance de massage ayurvédique visant à attendrir ma carcasse encore ébranlée par cet accident d’autoroute qui prend son temps pour passer.

Ma psychanalyste a pris un congé de santé pour une durée indéterminée – drôle d’idée

La même semaine où j’ai arrêté de travailler pour une activité longtemps exercée.

Y’a un truc non?! Sans parler de mon nouvel invité, un extracteur de jus ( comment ai-je pu m’en passer pendant 41 ans?!!)  qui copine avec le blender et me transforment en ayatollah du greendetoxhealthy et compagnie!

Allez, c’est pas tous les jours qu’on démarre officiellement le reste de sa vie, alors je vais ajouter qu’à partir de demain j’apprends à méditer. Si si c’est vrai.