Le vent souffle froid
ce jour d’hiver chaud.
Je tente de lui échapper
A un arrêt de bus, auquel duquel je tourne
le problème sous tous ses angles
Puis
Sur le quai d’une gare, jusqu’à l’arrivée saluée d’un compartiment de TER ensoleillé, embarquée avec mon gré pour un trop court voyage de quelques minutes.
C’est un salon de gare TGV
ensuite
qui me reçoit
Feutré.
Installée au fond d’un fauteuil moutarde capitonné
avec un matcha latte
Un insolent soleil s’invite là sans détour
Halo de brouillard lumière oú je ne vois personne alentour
Hormis lui qui m’éblouit.
Cet insolent soleil d hiver et sa chaleur sont comme les feux d une voiture qui éblouissent les pauvres ères que nous sommes , victimes annoncés d une Collapsologie d Autoroute .
En attendant ! Quel bonheur en effet de le voir pointer son nez.