L’archipel des Embiez
On y vient à pieds
Si l’on passe à gué
Guidé par les anciennes voix du Gaou…
ou à dos de mérou.
On y flotte aussi
Nombreux plaisanciers assoupis
sur un lit de posidonie.
Un food-truck argenté
et voilà ton café
salin ou acide.
Ile de roseaux
et quelques oiseaux
Un cormoran à son corps défendant
Un goéland chahuté par ses descendants
Parait-il aussi des faucons pèlerins
nez aux embruns.
Un phare aujourd’hui automatisé
ne nous a pas guidés
Pas plus que la tour fondue au soleil.
Mais nous avons trouvé une corde
qui bien qu’effilochée nous a reliés.
Sur un air marin,
on a pagayé
en cadence de Méditerranée.