Ce matin j’avais décidé de tenter une nouvelle fois la réalisation d’une purée d’amandes au blender.
C’était quand même pour cette raison que je l’avais choisi celui-là.
J’adore les purées d’oléagineux à tartiner ou dans de l’eau ou du lait, je voulais aussi essayer de créer un Nutella maison -sans tout pleins de trucs pas bon dedans-.
Que je vous dise, quand même, quelques mots à son sujet. Le blender, hein.
Il est récalcitrant, je ne comprends pas pourquoi
Je vous précise l’affaire en question: il passe sans problème l’étape de la transformation de belles amandes en poudre non moins belle, mais ça se complique rapidement ensuite pour le passage de la poudre à la purée. Allez comprendre pourquoi il s’embourbe dans la poudre à mesure qu’elle libère de l’huile? puis il brasse de l’air le champion! Le macérat se retrouve en effet sous l’hélice, pratique non?
Ce matin, donc, j’avais décidé de tenter une nouvelle fois la réalisation d’une purée d’amandes au blender. Cherchant des petits « trucs », pour y parvenir!, j’ai opté pour la torréfaction des amandes (50g environ) au four, j’ai mis 200 degrés javais pas vu la préconisation pour 150!, durant 15 minutes, étalées sur une plaque. Quelle odeur divine… Bon au sortir du four elles étaient très brunies et la peau s’enlevait un peu, donc après refroidissement j’ai décidé de les dénuder toutes.
Puis direction le blender, et là je me dis: ajoute un peu de sirop d’érable, une pincée de sel et une cuillère (à soupe je crois) d’huile de colza. Mon ami -que je ne vous présente plus- démarre son travail et assez vite ça patauge, je l’arrête, je reprends, mais ça patauge toujours. Nouvel échec.
Je prends alors la décision d’essayer de faire quelque chose de comestible à partir de cette délicieuse saveur torréfiée!
En ajoutant de la crème végétale (de riz), environ 10 cl je dirais, par un nouveau tour de blender qui, là, y a mis du sien: mon tout est devenu une pâte à tartiner crémeuse à la saveur divine.