Brin du jour

Brin d’agacement

Train du matin.

Elles sont 3.

Des femmes.

Elles se rendent au travail.

Il est question de grossesse et de crèche.

-L’idée principale, âprement défendue par l’une d’elles, est qu’il faut faire attention car on peut tomber enceinte sans le vouloir et même en faisant attention?!

Exemple à l’appui, elle poursuit: une amie d’une amie d’une amie qui croyait quelle avait un fibrome et ben le fibrome a 18 ans aujourd’hui! …

-Dans la foulée (toujours la même qui parle): la grossesse c’est chiant et pis ca continue après! L’accouchement, notamment.

Alors l’une d’elles évoque l’absence, à ce moment là, de son mec qui venait de se casser la patte et arrivera le lendemain en fauteuil à la mater’!

-L’autre repart en tirade: et puis les nuits, cette nuit par exemple, il la réveille, elle est fatiguée. Puis la crèche, compliqué de s’organiser. Illustration, au milieu de la conversation, petit coup de fil au papa pour s’assurer qu’il a mis les habits préparés pour leur petit gars!

Le train arrive en gare.

 

Agacée?! Oui et non. Chacun.e ses préoccupations. Mais quand même la pilule a parfois du mal à passer (haha!) quand toi t’arrive pas à avoir d’enfant, car

-Tu penses aussi qu’il faut faire attention, mais pour réussir à en avoir un!

-Tu vis l’attente de grossesse comme chiante, et tu vis aussi les piqures, les échographies, les diagnostics, les précautions, les nausées… Mais sans bébé! Tu peux même gonfler! et pour te rendre la tâche plus ardue, tu peux précisément gonfler des tétés et du bidou, ah la bonne blague, on pourrait y croire, et ben non et toc!

L’accouchement tu n’oses même plus le rêver, ce qui n’empêche pas que ton mec peut se casser la patte!!

-Les nuits parfois tu ne dors pas. Et la fatigue bah tu connais aussi, pas la même mais pas des moindres. Elle peut durer, durer..

-Quant à l’organisation c’est free style, sans enfants, c’est vrai.

Mais quand on veut un enfant on aimerait tant être réveillé la nuit, le matin, avoir quelqu’un à réveiller, à qui préparer un petit déjeuner, courir vers la crèche ou l’école… et rebelotte l’après-midi… On aimerait courir oui, plutôt qu’avoir le sentiment de marcher au ralenti.

Et on aurait de quoi parler dans le train du matin!

 

 

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