Brin du jour

Écrire à l’heure d’été

Ca s’appelle un stage d’écriture

Dans une maison de bois, de paille et de terre

La fleur de nénuphar a fière allure

dans la mare que surplombe un petit pont de bois

La chatte est noire et blanche

Elle chasse à la grenouille

Et rejoint calinement le matin sur l’herbe pas tendre les trois personnes du groupe qui s’étirent à la japonaise.

L’ombre d’un grand figuier a donné le depart de la première matinée,

Pour moi une nouveauté.

L’hôte écrivaine court parfois après les poules avec une rame de barque,

en les traitant de garces parcequ’elles picorent ses plantations.

Au bout du jardin en permaculture court la rivière qui est un fleuve,

on s’y baigne

Je ne saurais dire si c’est jamais deux fois le même.

Aujourd’hui on y a écrit

Mon stylo est tombé dans l’eau

Mais il s’est relevé

Retrouver le cahier est une vraie liberté.

Écrire

A l’heure d’été

dans un temps et un lieu dédiés

Entourée

Savants ingrédients pour écouter nos émotions mal digérées que l’écriture se charge souvent d’aller trouver,

La garce!

 

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