Brin du jour

Encore une histoire de train, à moins que ce soit de jambes

Un train,

express et régional

Un wagon

A l’étage

Un carré,

vous savez cette disposition qui fait salon

où l’on s’imagine peut-être converser.

Et voilà le joug des regards, discrets ou appuyés,

dans un face à face

où chacun est plus exposé

qu’à l’accoutumée.

Et puis il y a les jambes

si une certaine pudeur nous convie à préférer que chacun garde les siennes,

c’est un véritable exercice que de pouvoir leur trouver une place sans effleurage avec le voisin.

De plus, parfois, celui-ci dort et se trouve alors dans une détente telle que vous devez rentrer dans votre siège façon yogique,

parfois tel autre est si grand que ses jambes semblent pouvoir atteindre le bout du wagon

et contraindre les vôtres à la disparition.

Quant au côte à côte du face à face

Il est non moins embarrassant

Où donc poser son sac quand par terre il y a des pieds, plus haut des genoux et un séant,

des hanches et des bras etcétéra

Quelle amplitude latérale pour ôter et remettre sa veste?

Bref,

J’arrête les carrés

C’est décidé.

 

 

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

%d blogueurs aiment cette page :