Le brin du jour se fait mensuel, on dirait.
Curieux pour un brin du jour.
Je crois que ce silence de brin n’est pas bien malin
et qu’il faudrait peut-être exercer les mots à sortir du chapeau même quand on a la tête dans nos sabots…
Nous avons obtenu notre agrément pour adopter un enfant le 27 mai dernier. C’est écrit sur le papier, notifié, signé.
Un jour, on ne sait pas quand, et çà pourrait être dans longtemps,
on nous téléphonera
puis il, elle, ils ou elles arrivera/ont
en marchant déjà probablement (Oui, car l’infertilité aura transformé le jeune couple que nous étions en pépé-mémé vraisemblablement, en à peine une dizaine d’années, donc trop vieux pour adopter un bébé par chez nous )
et on deviendra parents.
En attendant, on attend, sans ventre rond ni chambre aménagée, il faudra tout improviser,
le bouquin de Laurence Pernoud peut aller s’ rhabiller.
La maternité adoptive me fait l’effet d’une abstraction peu enviable, qui donne le tournis et serre le coeur quand on y pense, dans un sens comme dans l’autre…