Un café, cantoche, coin livres… en face de la gare.
Ouvert sur la pleine ville par ses larges fenêtres coulissées.
Des gens, sacs à dos gigantesques posés sur le sol.
D’autres pianotent sur leurs p.c.
Des vélos aussi, devant.
Une grande pendule.
Le bruit des tasses.
Des boîtes, bocaux, pots, caisses transparentes…suspendus ou déposés, emplis d’ingrédients qui ne se cachent pas.
Un large comptoir fait main, derrière, trois jeunes femmes en tabliers, s’affairent, sans que l’on ne voit leurs mains, on devine.
L’odeur, les odeurs.
De légumes frais en tous genres passés à l’extracteur.
Les couleurs.
Et les sons de leur conversation…
Il y aurait des allergiques à la carotte.
Le concombre serait pour la déco. Mais il pourrait être cuit comme s’associer à du curry. Et il y a le goût du céleri rémoulade évoqué au détour de cette conversation gastronomique, un souvenir en appelle un autre et avec les odeurs ils m’emmènent..
Mais il est temps pour moi d’aller travailler.
Je serais bien restée.
