« Si la courbe du temps épousait tout à fait la courbe de la terre, il n’y aurait plus rien à devenir, à espérer. Mais il y a cette lisière, cette infime clairière qui change tout… Une langue d’espace où les secondes disparaissent, deviennent un battement de coeur. Un enfant peut venir, le mystère reste entier. »
Philippe Delerm, le temps, Fragiles, Seuil, 2001.