Il y a une dinguerie de friperie
dans ce petit coin de Drôme
où vivent nos amis
et ce n’est pas tout
elle est entourée d’une ressourcerie
où l’on dit qu’on trouve tout,
d’un point de vente paysan, du coin
d’une brasserie
et de galeries
d’artistes.
Un lieu pour chiner tchiner,
Un lieu de partage sans courtage,
C’est le lieu où je l’ai rencontré.
Une rencontre d’été, vous savez
de celles dont on continue à rêver toute l’année.
J’arrivais en caisse avec mes trouvailles
mon amie de chine venait de payer
mais continuait de plus belle
La friperie allait fermer mais la vendeuse ne nous a pas pressées
On papotait couleurs, tissus, coupes et coups de cœur
quand je l’ai aperçu là-haut
M’avait-il vue le premier?
Ne pouvant détourner mes yeux de lui,
je n’écoutais plus ce qui de moi était la attendu.
Son style à part m’attirait
et m’intriguait
je n’arrivais pas à le situer,
il n’était pas ce que je cherchais,
il était très différent des autres avant
Il m’ évoquait l’Afrique et l’océan
Il était l’heure d’y aller
mais j’ai demandé à la caissière de l’approcher
Elle comprenait.
Mon amie doutait je le savais
Était-ce son style si singulier qui lui déplaisait ?
A son approche, découvrant ses couleurs
bleu lagon et brun d’ébène
j’ai su
qu’avec lui je partirais.
Je suis sortie de la friperie et j’ai rejoins mes amis
avec un étonnant chapeau sur la tête
de ceux qui vous protègent des regards indiscrets
comme de la pluie !
