J’ai vu un sourire prendre le train ce matin
Et quel sourire.
A ses yeux plissés on devinait la nuit écourtée,
toutefois un éclat avait trouvé à s’y loger.
Le pas lent aurait pu être celui d’un vendredi,
avec la grâce du jeudi.
Ode à un sourire qui prend son temps
sous un ciel mi-figue mi-raisin,
à 8h10.