Il était un libraire, itinérant,
jamais absent
les jours de marché,
qui avait cet allant
des êtres passionnés.
Habité par les littératures
et leurs auteurs
En curiosité pour leurs lecteurs.
Il n’aimait rien moins qu’échanger
questionner ou conseiller,
avec les passants s’arrêtant.
Ce matin il me demanda:
-Quelle littérature préférez-vous?
Je répondis « oh, plusieurs, différentes..et.tant mieux »
Il acquiesça et poursuivit sur sa lancée, je crois qu’il avait une idée:
-Alors, si vous deviez choisir un seul écrivain qui aurait votre préférence?
Je répondis, je crois sans hésiter » Stefan Sweig ».
Il me dit « j’aime également particulièrement Sweig ».
Puis ajouta: « vous connaissez Hermann Hesse »?
Je répondis « oui, un petit peu. »
Il me dit » Vous allez lu Le loup des steppes? »
Je fis non de la tête.
Après avoir touché, retourné, parcouru quelques livres, j’allais partir, quand il me tendit Le loup des steppes, d’Hermann Hesse, me l’offrant, simplement et me proposant de revenir lui dire ce que j’en aurai pensé…
J’aime cette libre circulation des livres et des goûts,
être invitée à lire et à dire.
Être venue pour une écharpe
et rentrer avec un loup
Sérendipité un jour de marché.
Je me precipite au marché.
A la premiere commercante presente à son stand , un primeur pout cette primauté je demande :
-bonjour , avez vous de la serendipité ?
– mon pauvre monsieur , j’ en avais encore hier , vous arrivez trop tard..
Au boucher , j etais certain d en trouver mais il n ‘ en faisait plus .D après lui , trop d antibio et origine douteuse..Mais enfin lui repondis je , on ne peut pas tout maitriser..
Et d ailleurs , l antibio ou la pénicilline !n est ce pas de la serendipité ?
-Si vous la voulez saignante , oui !..sinon c est cuit.
Je rentrais chez moi ,(s )errant dépité , jusqu au moment ou par hasard je decouvris que je m etais pris pour un autre. De nouvelles perspectives à l horizon donc ! Une carrière politique ? C est (r)en député que je continuais , comme un loup qui entre dans Paris.