Une glace du nom d’abricotin Impérieuse nécessité au coeur de l’après-midi Aussitot achetée, dégustée le pas hâté pour rien, on m’a posé un lapin. Si ce dernier avait été annoncé (Annoncer un lapin annule le lapin, bon..) Aurais-je eu l’envie de cette pause glacée dont le délice résidait peut-être en partie dans sa qualité d’instant […]
Quand les mots tiennent bon et se permettent le jeu, Qu’ils chantent et dansent en accords tacites, Qu’ils se livrent à qui les lira, Ils enjoignent le corps à déposer les armes, Ils émanent du corps, fut-il défendant, La poésie n’est pas un sport de combat.
Gredin de sort En joue Te tenir à l’œil Sans ciller Que je n’en pâtisse à l’emporte pièce. Hagarde à toi Stop ou encore J’aime à songer que je te tiens par la barbichette. Et puis quoi? Un jour viendra Si l’on y croit encore.
Je surprends mon chat dégustant les feuilles de rouges renoncules en bouquet de février sur une table en bois foncé, Il a l’air satisfait.
Aujourd’hui la mer moutonne Cette gloutonne est polissonne. Un tel remous à sa façonne. Quelle indécence d’écume blanche pour des profondeurs en apesanteur. Elle se donne à entendre, sa voix mêlée à l’air du vent sur un accord de rochers Où elle s’éprouve. Rien de vague, dans cette orchestration J’ai l’impression.
Picasso donné à voir du côté de chez Fabre. Joé Bousquet n’a plus quitté sa Cité. Stael se réinstalle à l’hôtel. Gare aux clichés d’Arles, Ils pourraient être ouverts. Banksy a encore servi. Massilia chantera tout l’été Si les semis ont bien pris.
La Méditerranée souffle Son ciel nuancé L’air est maussade en silence.
Elancement de branche D’amandier, ravie Sur un air de dimanche soir.
Le vent s’infiltrant le froid pénétrant mes pieds se glaçant et mes chats miaulant, je bois un verre de Madiran. La chaleur du four qui accroit l’odeur d’un carrot cake épicé fait foyer. Il ne neige pas, il ne pleut pas, il fait seulement froid. C’est l’hiver, en bord de mer, un dernier jour de […]
