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Quadruplette et compagnie…

Sauver le climat,

Se dépêcher,

Se mobiliser,

Changer

Oui mais comment? Commencer par quoi? Avec qui? Est-ce que c’est pas une goutte d’eau dans l’océan déjà si pollué? C’est aux gouvernements de se bouger. On a encore le temps, non? On n’est pas des militants. C’est un truc d’écolos chevelus…

Petit témoignage d’une chevelue non encartée, novice, mais convaincue:

-Hier je suis montée sur une quadruplette

et j’ai fais des kilomètres sur des petites routes de campagne, en chantant, en riant, en dring-dringuant avec des gens tout venant, montés sur ces grands vélos ou de plus simples. Il y avait des musiciens de jazz. On a dansé. J’y ai appris des choses qui révoltent, des non-sens si aberrants qu’on voudrait que ce ne soit pas vrai. Comme la poursuite du scandale des boues rouges, qui après avoir endommagé la Méditerranée pendant des années sont aussi entreposées en plein air à Bouc Bel Air, une poussière rouge toxique disséminée au gré des vents fréquents en cette région.

J’y ai aussi rencontré des gens très motivés qui font bouger les choses, à force de patience, de lutte, d’engagement.

Une sacré énergie dégagée, sauf que là elle n’était pas nocive pour le climat.

Il s’agit du Tour Alternatiba, parti de Paris et se rendant à Bayonne. On peut les rejoindre à tout moment, pédaler avec eux ou simplement les rencontrer lors de leurs nombreuses étapes. On peut aider pour les accueillir. On peut assister, aider, participer aux nombreux ateliers, formations, conférences, repas partagés, concerts.. organisés autour de leurs étapes.

Un film documentaire retraçant l’histoire incroyable de ce mouvement parti de quelques-uns et grandissant exponentiellement: http://www.irrintzina-le-film.com/

Autour d’eux et ailleurs de nombreuses autres associations, collectifs et individuels, avec un cri d’alarme commun et des actes et propositions concrets pour freiner, freiner, freiner l’extermination de notre planète, au mieux arrêter, inverser, cette course folle…et retrouver nos esprits, du bon sens et l’envie de bichonner notre hôte.

Oui je sais on en est loin. Oui je sais l’heure est grave. Oui le réchauffement climatique est plus que là. Oui nos mers comporteront d’ici peu plus de plastique que d’espèces vivantes en leurs eaux. Oui la biodiversité est très entamée, progressivement décimée. Oui nos forêts disparaissent. Oui nos airs sont si pollués qu’on ne sait plus où aller pour respirer pour de vrai. Oui les politiques en place sont, à cet égard, monolithiques, passifs, autruches, pachydermiques. Les industriels continuent à déverser à tout va leurs poisons sans rougir, à aller chercher leurs matières à l’autre bout de la planète pour les transformer et les ré-expédier, toujours plus loin, au moins cher, au plus grand volume, money money money… Oui c’est vrai.

Mais doit-on assister à tout ce bazar sans pédaler?! sans s’indigner? sans changer nos façons de rouler, de consommer, de jeter…? Et si on y croyait.

Demain ce sont nos enfants qui vont se coltiner cette planète en chute libre…

 

 

 

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